10 février 2008
A comme anachorète
Dois-je me résoudre à vivre comme un anachorète ? Un ermite ?
Cette absence de 8 jours est insupportable. Je me rends compte
que sans sa présence, tout semble vide, tout semble triste. Je ne parle plus, je
n’en ai plus envie, je n’ai pas non plus envie de sourire, encore moins de
rire. Sans elle, j’aimerai être seul, seul au monde, seul sur une île, au
sommet d’une montagne ou au fond d’une forêt. Loin de cette vie qui n’a pas de
raison d’être sans elle. Loin des humains qui m’insupportent sans elle. Loin de
ce travail que j’exècre sans elle.
Oui, sans elle, j’aimerais
vivre comme un anachorète.
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