A comme Azur
Azur, c’est le bleu de ses yeux. Magnifiques, grands, cernés de sourcils blonds, fins et longs, presque transparents. Quand ses yeux rencontrent les miens, mon souffle se coupe, mon cœur s’arrête, mes membres se tétanisent.
Puis c’est mon cœur qui
recommence à battre d’abord doucement, puis de plus en plus vite, de plus en plus
fort. Chaque battement martèle mes tempes, ma tête me fait mal. J’ai l’impression
qu’elle va exploser.
Puis enfin je retrouve l’usage
de mes membres, comme tétanisés, paralysés, ils se dégourdissent peu à peu, le
sang circule de nouveaux dans mes veines. Je suis glacé. Non, je bous. Je rougis.
Ses yeux, si bleus, si
beaux.
Ces yeux si bleus, bleu Azur.